Le collège Jean Macé s’associe au musée de…

Le collège Jean Macé s’associe au musée de Saint-Brieuc et au centre d’art Gwin Zegall pour un projet artistique avec la 5e E. Fidèle à sa démarche d’ouverture aux publics scolaires, le musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc est aujourd’hui de nouveau doté d’un service des publics. Porter des projets d’Éducation Artistique et Culturelle est un enjeu majeur du musée qui se tourne ainsi vers tous les types de publics scolaires : premier et second degrés, enseignement général ou professionnel, environnement urbain ou rural. Chaque fois, c’est l’occasion d’une rencontre avec un.e artiste, une démarche, des oeuvres mais c’est aussi l’opportunité de découvrir des lieux culturels et d’expérimenter des pratiques artistiques.

Pour cette année scolaire, le musée s’associe au Centre d’art GwinZegal de Guingamp. Desélèves de 5e du collège Jean Macé vont ainsi découvrir le travail de YasminaB enabderrahmane et s’engager dans une réflexion sur la notion d’identité. S’appuyant sur les collections du musée et plus particulièrement la section Clichés Bretons ?,ils vont questionner l’identité et la construction de la culture bretonne. Autre atout du musée pour un partenariat avec GwinZegal : la détention de plaques de verre,supports photographiques mis en avant notamment avec la collection Lucien Bailly. Il s’agit de prendre appui sur cette matière patrimoniale et de la confronter à des réalités contemporaines via le medium photographique. Dans le cadre du projet d’Éducation Artistique et Culturelle avec Yasmina Benabderrahmane, l’équipe du centre d’art Gwin Zegal sera en charge du suivi du projet,de la médiation, des interventions artistiques et des liens avec l’artiste. Le musée met à disposition ses collections comme objets d’étude et en assure lam édiation, il sera également en charge du suivi du projet.

Yasmina Benabderrahmane (1983) explore le film et la photographie dans une démarche intuitive et expérimentale. Sa pratique artistique se situe à mi-chemin entre le documentaire et le journal filmé. Ses oeuvres s’inspirent le plus souvent d’histoires familiales et de rencontres inattendues, dont les fragments captés entrent en résonance avec une mémoire collective. « Mes sources d’inspiration naissent au coeur même d’un territoire, des communautés ou des collectivités au contact desquelles j’évolue. J’essaie d’observer et de sonder les rites, les gestes, les objets que j’implique dans mes projets. » Par la photographie ou le film, son usage de la pellicule sensible, qu’elle compare volontiers à une peau, capable de sensations,nous renvoie à la fragilité des êtres."